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Marieberthe se coucha, comme on lui demanda, le cou bien appuyé sur le bois souillé du sang de ses prédécesseurs. Elle vomit et urina dans ses dentelles. Elle tremblait de tout son corps tandis que la foule scandait des paroles de haine. On avait soif de sang et de mort. On voulait la liberté et en éliminant tous ces bourgeois, Paris, la France, le monde respirerait mieux.

Le bourreau s’asssura que la tête de Marieberthe était bien placée, visage vers les badauds, et recula. Il leva un bras puis le descendit rapidement. La lame tomba du haut de ses quelques mètres pour trancher net le cou de la pauvre femme. Il y eu un très court silence puis on hurla de joie dans la horde de fous déchaînés. Une autre putain de moins dans le giron de l’aristocratie. Vive la Révolution! Vive la France!

J’étais là hier et j’ai pris des photos digitales. Je suis en train de les imprimer au laser sur du papier glacé.

Demain, je vais me temporter sur le Titanic et faire des clichés du tonnerre.

Un jour, je vous le jure, quelqu’un va me croire et acheter mes photos. Mais ma machine à voyager dans le temps n’est pas à vendre, qu’on se le dise.

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