Archives de catégorie : Réflexion

Ce n’est pas la mort

Hier, au retour du resto, j’avais le nez bouché mais je me sentais bien. Sacrément mieux, en tout cas que ces derniers jours. Terrassé par un vilain rhume, je toussais, mouchais, endurais et maudissais ce mal qui m’a pris dès le lendemain de Noël. Je me suis reposé et j’ai pris quelques médicaments pour calmer ces humeurs qui ne cessaient de pulluler dans ma gorge et dans mon nez.

Hier, au retour du resto, j’avais le nez bouché mais je me sentais sacrément bien. Et puis, je me suis mis deux jets de lubrifiant nasal (Rhinaris) dans chacune de mes narines, histoire de me rincer un brin et ne pas sentir la brûlure de l’intérieur de mon nez toute la nuit. J’allais me payer une bonne nuit de dodo pour être en forme et célébrer l’arrivée de la nouvelle année avec les gens que j’aime. Ce fut une erreur bien malgré moi.

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What a Messe!

J’ai assisté aujourd’hui à une messe dans une église chrétienne orthodoxe fréquentée par des Libanais, à Montréal. J’ai été fasciné, moi qui s’ennuie à mourir habituellement lors des messes traditionnelles catholiques romaines.

D’entrée de jeu, dès que le prêtre se pointe dans la porte voisine de l’autel, quelqu’un entame un chant qui ressemble étrangement aux chants grégoriens qui m’ont toujours intrigués. Un chant en arabe, mélodieux, sirupeux comme seuls sont capables les Arabes, à mon avis.

J’appréciais cette entrée et je m’attendais donc à quelques autres chants mais quelle ne fut pas ma surprise en entendant, l’un après l’autre, ces prières émanant de la bouche du prêtre tout autant que de celles de la communauté réunie dans la petite église. Envoûté, presque ensorcellé, j’écoutais la mélodie, repérait certains passages ponctués de Amen à la fin de chacun.

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Nul

Rien à dire ni à écrire alors autant s’abstenir et s’éviter ainsi d’être mal jugé ou mal compris car si ce lieu est réservé à de petits aphorismes sans dangers, on pourrait se sentir confondu et pour ça, je préfère éviter de me commettre. Alors cessez tout de suite de lire ou de délire, car vous arriverez au bout de cette phrase et vous n’y trouverez qu’un «.»

Période électorale

Ils ont mis des affiches partout. Le visage du ministre X, la face du journaliste Y et la binette de madame Z colorent les avenues, les boulevards et certains balcons, qui de rouge, qui de bleu, qui de vert et qui de blanc.

Il fait tempête. Les yeux sont cernés. La voix entendue sur la radio se pavane aussi à la télé entre les promesses et les attaques. Un mot sur la défensive, deux en mode d’attaque, l’autre accompagné d’un oeil humide et peut-être même d’un silence. On se varlope des accusations, on se gratifie des meilleures intentions. Des pinocchios, des larrons, des merlans, des hyènes, des cornichons qui pleuvent sur les ondes.

Vraiment rien pour faire une bonne histoire. C’est bien triste mais c’est comme ça.

La nouvelle année

Avec sobritété, tout en doucement, et dans un silence à peine dérangé par les soupirs, P. et J. s’unissent encore, les yeux dans les yeux, amoureux après un an de vagues, de rayons de soleil, de nuits esseulées et d’autres parfumées. C’est tout ce qu’il y a dire.

Les secondes s’égrainent encore. La nuit s’étire pour se laisser bercer par le petit matin naissant. Dehors, des oiseaux jasent de la douceur du temps qu’il fait. Quelques branches applaudissent le bleu du ciel et un chat s’étire, paresseux, le nez collé sur la fenêtre du voisin.

Tantôt les enfants se réveilleront et la vie reprendra ses droits.

Bonne et heureuse année 2007 à mes amis, mes amours, mes emmerdes (dixit Aznavour).