Avec sobritété, tout en doucement, et dans un silence à peine dérangé par les soupirs, P. et J. s’unissent encore, les yeux dans les yeux, amoureux après un an de vagues, de rayons de soleil, de nuits esseulées et d’autres parfumées. C’est tout ce qu’il y a dire.
Les secondes s’égrainent encore. La nuit s’étire pour se laisser bercer par le petit matin naissant. Dehors, des oiseaux jasent de la douceur du temps qu’il fait. Quelques branches applaudissent le bleu du ciel et un chat s’étire, paresseux, le nez collé sur la fenêtre du voisin.
Tantôt les enfants se réveilleront et la vie reprendra ses droits.
Bonne et heureuse année 2007 à mes amis, mes amours, mes emmerdes (dixit Aznavour).