Le beau jeu

Avec la guerre qui sévit au Liban et tout le drame humain qui se cache derrière les bombes, il y a des réflexions qu’on ne peut s’empêcher de faire. Les Libanais qui vivent hors des frontières de leur pays voient encore une fois leur berceau massacré par l’aveuglement féroce des nations. Qu’un groupe terroriste soit au cœur de cette folie ne me surprend pas. Une nation cherche à se défendre contre le terrorisme, comme l’ont fait les Américains dans des pays comme l’Afghanistan et l’Irak. Financé par l’Iran, les fanatiques du Hezbollah sont fiers d’avoir jeté de l’huile sur des braises encore trop chaude. L’armée Israélienne a mordu à la carotte tendue par ses ennemis. Tout le pays du cèdre s’enflamme et ce ne sera qu’au bout des centaines de vies humaines sacrifiées qu’on décidera d’intervenir, nous les Canadiens, nous les occidentaux, nous les êtres humains.

Je ne veux pas tomber encore dans le sentimentalisme. Et l’humour ne tient plus. C’est une folie que de croire que parlementer avec des terroristes calmera les objectifs des pays qui les financent ou les soutiennent. La vie du terroriste est de semer la pagaille, de terroriser le monde pour des causes qu’ils croient justes. Mais, au-delà des convictions obsessives de ces gens, il y a, tout autour, des pays qui les soutiennent et leur donne le jus pour tenir le monde en suspends. C’est à ces peuples, à ces nations que nous devrions nous adresser. Et c’est urgent.

À voir les Magnifiques, les Rois du G8 manger du caviar en souriant, on se demande vraiment vers où on s’en va. Le Cowboy, le Pantin, le Pédant, le Plume-poudingue, l’Ivrogne et tous les autres font des grands sourires pour la caméra et discutent de leur agenda, de leurs engins, de leurs femmes mais ignorent qu’on assassine des innocents en Irak, en Afghanistan, au Liban et j’en passe. Quant à l’O.N.U., monsieur Annan et ses acolytes publient des beaux textes sur le terrorisme et tout ce blabla fait de la belle dentelle qui n’impressionne plus personne.

Que retiendra-t-on de tout ce beau jeu que se livrent les Grands Enfants de ce monde? Qui restera sur cette terre pour ramasser les derniers vestiges d’une société dite évoluée? Que ferons-nous si l’un d’entre eux décide d’appuyer sur un bouton pour lancer une bombe atomique? Il sera, comme d’habitude, trop tard. Quand des milliers de morts deviendront des millions, nos futurs arrières-petits-enfants regarderont ce début de 21 siècle comme une invraisemblance. Ils diront: “Ils avaient tout pour être en paix et ils se sont entretués!”

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