Période électorale

Ils ont mis des affiches partout. Le visage du ministre X, la face du journaliste Y et la binette de madame Z colorent les avenues, les boulevards et certains balcons, qui de rouge, qui de bleu, qui de vert et qui de blanc.

Il fait tempête. Les yeux sont cernés. La voix entendue sur la radio se pavane aussi à la télé entre les promesses et les attaques. Un mot sur la défensive, deux en mode d’attaque, l’autre accompagné d’un oeil humide et peut-être même d’un silence. On se varlope des accusations, on se gratifie des meilleures intentions. Des pinocchios, des larrons, des merlans, des hyènes, des cornichons qui pleuvent sur les ondes.

Vraiment rien pour faire une bonne histoire. C’est bien triste mais c’est comme ça.

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