Pépin, c’est mon copain. Il a les bleus. Sa pitoune (traduire en français par ‘copine’) l’a dumpé (traduire en français par ‘laissé tomber’) en disant qu’ils avaient besoin d’un break (traduire en… oh, et puis schnoute, cherchez-la vous-même!).
Bon, Pépin, c’est pas une beauté et pas une lumière non plus. Il a fini son secondaire sinque (sic) en payant un pot de vin au professeur titulaire et au directeur (qui avait en échange exigé d’autres choses pas très catholiques – quoique le clergé en a lui aussi profité il y a plusieurs années). Il a fait des jobs d’électricité, de plomberie, de bras, vendu des chars usagés, des téléphones cellulaires, des herbes hallucinogènes, des poudres aussi et des pastilles contre la toux.