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Mille et une bonnes raisons de ne pas écrire

Aucun écrivain ne peut se vanter d’être à sa table de travail vingt-quatre heures sur vingt-quatre, à moins d’être un zombie, et encore. L’homme de lettres et de mots est un être humain (alors, on oublie le zombie dans cette équation) et il a le droit de dormir, de manger et boire un peu, et d’avoir des activités autres que celle du pur plaisir d’écrire. Mais, il arrive parfois – même souvent – que ces activités prennent le dessus et viennent faire dévier de sa course celui qui, malgré toutes ses bonnes intentions, a d’autres envies qui surgissent de temps à autre. Un bon livre, par exemple. On ne pourra le lui reprocher. C’est dans la même ligne de vie, la lecture. Et puis, il y a le ménage, ou à tout le moins, se ramasser un peu. Un courriel ou deux le retiendra devant l’écran pour y répondre. Une nouvelle dans les médias le fera naviguer sur des pages en rapport avec le sujet ou tout simplement du coq à l’âne. Les minutes s’écoulent puis se fondent en heures. Il se surprendra à se dire que voilà deux jours qu’il n’a pas écrit. Il se dit, je me reprendrai tantôt.

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Ah, le passé qui revient comme la marée sur une plage dépassée…

Pat en 1977

Il me revient des moments comme ça, où je me revois la tête pleine d’idées, le cerveau électrisé par des idées folles, à la Dalì. De cet autrefois, il me vient des vagues que je retiens, je ne sais trop pourquoi.

Je serais tenté de vous dire que c’était le bon vieux  temps, mais ça ferait vieillard et j’ai encore une couple de dizaines d’années à traverser avant de me plaindre de la sorte. Pourtant, déjà à cette époque, j’écrivais comme j’écris aujourd’hui, les neurones en partouze, sur une autoroute sans limite de vitesse. Seule la lenteur de mon index gauche qui tapoche sur le clavier, en solitaire, sans prendre le temps de relaxer, m’empêche de carburer à la formule un de mon inspiration.

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Passion écrite

Un stylo Bic a rencontré une plume-fontaine. L’histoire a fait couler beaucoup d’encre et mais a donné naissance à des êtres de caractère pourtant analphabètes. Lorsqu’ils se sont séparés, le premier préféra avoir une relation avec du plomb et l’autre se laissa sécher sur un coin de feuille blanche.

Au jour d’aujourd’hui

De peine et de misère, je me penche sur les mots, les épluche, les avale, les digère puis plus rien. Une page blanche au fond de mon âme. Le silence des mots me pèse, laissant des trous béants qui me donnent le vertige.

Pourquoi en est-il ainsi? Pourquoi quand je cherche à pondre, je reste là, le cul silencieux, me faisant suer (je reste poli, tout de même) à bégayer encore les mêmes malsaines litanies.

Tiens je préfère me taire et cesser d’écrire. Ainsi, cette folie de mots, cette tornade d’invention phraséique se taira définitivement.

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24 secondes chrono

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Vous qui lisez ces quelques
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lignes et qui savez que le temps
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s’écoule inexorablement vers
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la fin de ce texte, sachez que je
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suis autant stressé que vous car
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mes doigts piétinent sur le cla-
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vier et mon cerveau est mitraillé
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par tous ces mots qui se bous-
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culent de manière incessante
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et obsessionnelle.
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Eh, merde! J’ai encore un blanc!
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Euh…
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Je l’ai. Je l’ai trouvé. Je vais écri..

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