J’ai assisté aujourd’hui à une messe dans une église chrétienne orthodoxe fréquentée par des Libanais, à Montréal. J’ai été fasciné, moi qui s’ennuie à mourir habituellement lors des messes traditionnelles catholiques romaines.
D’entrée de jeu, dès que le prêtre se pointe dans la porte voisine de l’autel, quelqu’un entame un chant qui ressemble étrangement aux chants grégoriens qui m’ont toujours intrigués. Un chant en arabe, mélodieux, sirupeux comme seuls sont capables les Arabes, à mon avis.
J’appréciais cette entrée et je m’attendais donc à quelques autres chants mais quelle ne fut pas ma surprise en entendant, l’un après l’autre, ces prières émanant de la bouche du prêtre tout autant que de celles de la communauté réunie dans la petite église. Envoûté, presque ensorcellé, j’écoutais la mélodie, repérait certains passages ponctués de Amen à la fin de chacun.