
Il me revient des moments comme ça, où je me revois la tête pleine d’idées, le cerveau électrisé par des idées folles, à la Dalì. De cet autrefois, il me vient des vagues que je retiens, je ne sais trop pourquoi.
Je serais tenté de vous dire que c’était le bon vieux temps, mais ça ferait vieillard et j’ai encore une couple de dizaines d’années à traverser avant de me plaindre de la sorte. Pourtant, déjà à cette époque, j’écrivais comme j’écris aujourd’hui, les neurones en partouze, sur une autoroute sans limite de vitesse. Seule la lenteur de mon index gauche qui tapoche sur le clavier, en solitaire, sans prendre le temps de relaxer, m’empêche de carburer à la formule un de mon inspiration.