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L’armoire du passé (Les failles du temps, volume 1)

Trois adolescents entrent par effraction dans une demeure à l’abandon. L’arrivée imprévue d’un visiteur les poussent à se réfugier dans le grenier où une grande armoire leur sert de cachette. Une surprise de taille les attend lorsqu’ils en ressortent. Se pourrait-il qu’ils aient passé à travers une faille du temps?

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Demain peut-être

François s’est levé de mauvaise humeur. C’est peut-être la vingtième fois ce mois-ci qu’il saute du lit avec la mine déconfite, la tête lourde de pensées terribles, l’espoir engourdi, l’horizon terni par le poids des jours.

François est fatigué. Fatigué de respirer, de se sentir de trop ou trop peu rien dans le tourbillon du quotidien. Il imagine des enfants qu’il n’aura jamais eu, les voyages qu’il n’aura jamais fait, les projets fous d’ouvrir une boutique de livres anciens, de démarrer une compagnie de jeux informatiques pour baby-boomers, de changer le monde… Tout ça n’était que poussière d’idées. Et il en était las.

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À la Une

Marieberthe se coucha, comme on lui demanda, le cou bien appuyé sur le bois souillé du sang de ses prédécesseurs. Elle vomit et urina dans ses dentelles. Elle tremblait de tout son corps tandis que la foule scandait des paroles de haine. On avait soif de sang et de mort. On voulait la liberté et en éliminant tous ces bourgeois, Paris, la France, le monde respirerait mieux.

Le bourreau s’asssura que la tête de Marieberthe était bien placée, visage vers les badauds, et recula. Il leva un bras puis le descendit rapidement. La lame tomba du haut de ses quelques mètres pour trancher net le cou de la pauvre femme. Il y eu un très court silence puis on hurla de joie dans la horde de fous déchaînés. Une autre putain de moins dans le giron de l’aristocratie. Vive la Révolution! Vive la France!

J’étais là hier et j’ai pris des photos digitales. Je suis en train de les imprimer au laser sur du papier glacé.

Demain, je vais me temporter sur le Titanic et faire des clichés du tonnerre.

Un jour, je vous le jure, quelqu’un va me croire et acheter mes photos. Mais ma machine à voyager dans le temps n’est pas à vendre, qu’on se le dise.